Le management des emplois et des compétences privilégiant le facteur humain (*)

(*) Ergonomie des situations de travail, transformation numérique des métiers.

1. AUDIT RESSOURCES HUMAINES/DIAGNOSTIC SOCIAL

2. ELABORATION ET MISE EN ŒUVRE DE MESURES D’AJUSTEMENT

3. ACCOMPAGNEMENT SOCIAL DES REDÉPLOIEMENTS DONT ENQUÊTES SOCIO-ÉCONOMIQUE PROSPECTIVE ET RÉTROSPECTIVES

4. BILAN DE COMPÉTENCES, DÉTECTION DE POTENTIELS, RECRUTEMENT AU SEIN DE PROJETS DE DÉVELOPPEMENT ET D’ORGANISMES PANAFRICAINS (DONT UTILISATION D’OUTILS « ASSESSMENT CENTERS »)

Le contenu local et le dialogue collaboratif-territorial

RENFORCEMENT DE LA RESPONSABILITÉ ENVIRONNEMENTALE, SOCIALE ET DE GOUVERNANCE (ESG), DANS LE CADRE DES PROJETS

LES PRINCIPES (*)

« La concertation et le dialogue collaboratif et territorial permettent d’accompagner les transformations nécessaires vers un monde plus durable et plus solidaire. Ils accompagnent le changement et facilitent sa mise en œuvre, plus rapidement et plus efficacement. Ils mobilisent l’intelligence collective pour faire plus et mieux, de manière positive et pragmatique, en associant toutes les parties prenantes. Ils permettent d’identifier les consensus et de clarifier les dissensus autour d’un projet ».

« Une bonne décision est une décision préparée, discutée, adoptée par ceux et celles qu’elle concerne. Une bonne décision est inclusive, facilite le changement de comportement, créer de l’harmonie et de l’unité, prend en compte toutes les parties prenantes ».

(*) texte issu du site de Res publica, notre partenaire, acteur historique du conseil en concertation et dialogue collaboratif. Ses clients sont les institutions, les organisations et les entreprises depuis une vingtaine d’années.

Les projets d’infrastructure et de réforme se doivent d’être exemplaires

Aborder les questions d’équité et d’éthique dans le cadre des projets est essentiel pour les autorités, la société civile, les investisseurs et/ou les bailleurs, quels qu’ils soient.

L’intérêt croissant, voir les freins importants, que peuvent générer les sous- performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) concernent tous les projets de réforme et d’infrastructure.

La responsabilité ESG des projets pourra tenir compte des leçons d’expériences en particulier, dans la phase de préparation/conception du projet. Le local content (contenu local en français ou contexte local) augmente la participation autochtone pour mieux inscrire le projet dans son environnement, améliorer la performance démocratique des politiques et renforcer la valeur d’un projet (environnementale, économique et sociale).

La conception du projet devra associer toutes les parties prenantes (Etat, opérateurs, autorités locales, citoyens, employés)
sur des bases transparentes et co-signées. Ensemble, ils organiseront les outils et mécanismes de mesure des résultats et prévoiront les sanctions positives et négatives. Les engagements contractuels conjoints seront portés par un organe de concertation spécifiquement créé et dédié au contexte local et à l’économie locale. Ce afin de participer à l’amélioration collective des conditions de vie, à l’éducation, à la santé, à l’emploi …… et au traitement et à la gestion des impacts environnementaux et des risques sociaux.

Cet organe de concertation bénéficiera d’un organigramme et d’une description des postes. Les recrutements sur le marché du travail seront confiés à un cabinet extérieur, hors de toute possible intervention de/des opérateur(s) et/ou des Autorités.

Un tel organe de concertation  devra produire des cahiers des charges stipulant les droits et devoirs de chacun et préciser dans son organisation les responsables et les mécanismes et moyens de contrôle et de sanctions.

L’organe de concertation aura en particulier les responsabilités suivantes :

  • Le réinvestissement d’une partie des bénéfices dans le cadre d’un projet d’infrastructure
    • pour faire bénéficier l’accès de la population à l’électricité et/ou à l’eau dans le but d’améliorer les conditions de vie
    • pour développer localement l’accès à l’éducation et aux soins de santé
  • Le lancement d’études afin d’explorer et de recenser autour d’un projet de réforme ou d’infrastructure toutes les opportunités de développement économique et d’emploi local direct et indirect

  • L’un des départements de l’organe en question devra disposer du pouvoir et de l’autonomie pour suivre de façon transparente -et donc largement publiée- les impacts ESG (positifs et négatifs) pouvant peser sur les plans d’action des projets. 
  • Des audits externes réguliers devront par ailleurs être mis en place.

Avec Res publica, Core Advice développe une approche attentive et implantée dans le contexte local. Res publica utilise les méthodes du management des parties prenantes et de la concertation. Le cabinet développe également une plateforme digitale de concertation et d’intelligence collective, « Jenparle », proposant des outils collaboratifs conviviaux mobilisables selon les besoins de concertation. Cette plateforme participe à l’amplification et au succès de démarches de concertation entièrement numériques ou également présentielles.  Les objectifs poursuivis par la mobilisation d’une telle plateforme implantée dans un contexte local dédié sont :

  • RECUEILLIR ET HIÉRARCHISER DES OPINIONS QUANTITATIVES ET QUALITATIVES SUR UNE RÉFORME OU UN PROJET DE DÉVELOPPEMENT
  • INSCRIRE UNE COLLABORATION DANS LA DURÉE, EN METTANT À DISPOSITION UN ESPACE POUR ÉCHANGER AU SEIN D’UNE COMMUNAUTÉ
  • DÉCOUVRIR LE TERRITOIRE D’UN PROJET DE DÉVELOPPEMENT , COMPRENDRE SES COMPOSANTES
  • GÉOLOCALISER DES CONTRIBUTIONS ET DE L’INFORMATION
  • VOTER, SONDER, CLASSER DES PROPOSITIONS

Le Conseil et l’Appui à la Formation et à l’Insertion des Jeunes (CAFIJ)

L’emploi des jeunes en Afrique : des données qui interpellent

  • La démographie africaine impose la création massive et rapide d’emplois. D’ici 2030, on estime que 30 millions de jeunes arriveront, chaque année, sur le marché du travail, soit les trois quarts de l’entrée des jeunes au niveau mondial. 35 % des jeunes dans le monde seront africains, alors que cette proportion n’était que de 15 % en 2000. Il faudrait ainsi créer 450 millions d’emplois supplémentaires
  • En Afrique, plus de la moitié de la population a moins de 25 ans
  • La plus grande richesse du continent africain est certainement sa population jeune, dynamique, entrepreneuriale et surtout de plus en plus adepte des nouvelles technologies et connectée. D’ailleurs 79 % des jeunes estiment que le wifi et l’accès à Internet devraient être un droit fondamental. (Les Assises de la Transformation Digitale en Afrique-ATD- Madagascar 2023)
  • Le seul secteur du numérique pourrait représenter 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne d’ici 2030 (SFI-2021
La forte croissance démographique est donc à la fois synonyme d’opportunités mais porte aussi et parallèlement en son sein un certain nombre de défis parmi lesquels l’éducation, l’employabilité et l’entreprenariat. L’emploi salarié ne peut répondre à lui seul aux enjeux susmentionnés……
  • A Madagascar 64% de la population est âgée de moins de 25 ans ; la Grande Ile a placé le développement numérique au cœur de ses plans de croissance. La jeunesse de cette population et le fort potentiel du secteur numérique en termes de création d’emploi constituent des atouts permettant à Madagascar d’envisager d’atteindre l’objectif de transformation numérique de son économie.

Les étapes du dispositif de Conseil et d’Appui
à la Formation et à l’Insertion des Jeunes (CAFIJ)

les etapes du dispositif
  • Le dispositif de Conseil et d’Appui à la Formation et à l’Insertion des Jeunes (CAFIJ), s’adresse à tous les jeunes demandeurs d’emploi, souhaitant accéder soit à un emploi salarié soit créer un emploi indépendant générateur de revenus (micro-entreprise ou auto-emploi) quel que soit le secteur (économie numérique, secteur marchand, exploitation agricole, artisanat…).

Mise en place de moyens et de méthodes pluriels ciblés sur l’accès à l’emploi salarié et sur la création d’emplois indépendants (auto-emploi, micro-entreprises). L’objectif est de mieux armer les jeunes sur leurs parcours de formation et d’insertion dans l’emploi salarié ou indépendant :le CAFIJ est donc un dispositif dont le choix des options repose sur les besoins, compétences et potentiels du jeune, identifiés lors du bilan d’orientation ; les résultats du bilan d’orientation tiennent parallèlement compte des besoins de l’économie : créneaux porteurs, secteurs en développement ou en transformation, opportunités d’emplois salariés (métiers en déficit de compétences)

Le rôle du bilan d’orientation est donc déterminant puisqu’il doit permettre au jeune en quête d’emploi de choisir son projet et les voies et moyens -dont la formation professionnelle- les plus pertinents pour y accéder et y réussir.

Les modules de formation sont négociés en amont avec les prestataires et conçus à la fois (i) pour répondre aux besoins susmentionnés (ii) pour s’appuyer sur le professionnalisme des organismes de formation dans les différentes Provinces mais, surtout, sur leurs capacités à proposer du « sur mesure » destiné au jeune adulte.

  • Sur la base de ses expériences d’une vingtaine d’années sur le Continent Africain, et à Madagascar, l’équipe Core Advice a conçu un dispositif « prêt à agir » qui s’articule autour de la disponibilité immédiate d’une vingtaine d’outils et supports dont l’utilisation et la dissémination peuvent aujourd’hui bénéficier des apports de la technologie digitale et des réseaux sociaux.
  • Ce dispositif est fondamentalement novateur en ce qu’il traite, dans sa totalité, le parcours de formation et d’insertion des jeunes et leurs besoins en termes de recherche d’emplois salariés ou indépendants. De nombreux et excellents programmes existants ne s’occupent que d’un aspect à la fois. En effet, en ce qui concerne la création d’une activité indépendante (auto-emploi, TPE…) ou la volonté d’accéder à l’emploi salarié, identifier les potentiels d’apprentissage, les souhaits et les besoins de l’individu en recherche d’emploi de façon à l’aider à monter en compétences n’a de sens que si cela débouche sur un projet qu’on l’aide à structurer.
  • De même, ce projet n’a lui-même de chance de succès que s’il s’inscrit dans des activités économiques porteuses d’emplois qu’il faut avoir su analyser et identifier préalablement.La feuille de route établie avec le porteur de projet, qui définit le projet et organise les apports de compétences nécessaires au bénéficiaire, ne débouchera sur un emploi salarié ou sur une activité indépendante que si l’on accompagne le jeune auprès d’acteurs qu’il faut avoir su, en amont, mobiliser et organiser. En ce qui concerne l’emploi indépendant, une fois l’activité lancée, sa pérennité est largement tributaire de l’existence d’un accompagnement et d’un coaching a minima sur la première année.
  • La pérennité du dispositif est garantie par l’appropriation à terme par les responsables nationaux.